A l’occasion de la Journée internationale des forêts, de nombreuses activités grand public auront lieu en France le 21 mars pour faire découvrir et célébrer les forêts, les arbres et le bois. Alors que le premier poumon vert de la planète est menacé, investir dans les massifs forestiers peut permettre de les protéger.

Le thème choisi cette année par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est « Les forêts et une production et une consommation durables. » Avec 8 milliards de tonnes de CO2 absorbées chaque année, selon l’Office national des forêts, la forêt constitue le deuxième puits de carbone de la planète.  

La forêt, poumon vert essentiel à la planète

En France, ce ne sont pas moins de 70 millions de tonnes qui sont captées chaque année. Nos forêts participent ainsi activement à la lutte contre le réchauffement climatique. Leur superficie – 17 millions d’hectares en métropole - croît de 0,7 % par an depuis 1985, selon l’inventaire forestier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). 

La préservation des forêts est essentielle, mais elle n’est pas suffisante. Le reboisement et la plantation de nouvelles forêts permet de lutter efficacement contre le réchauffement climatique, tout en sélectionnant des essences résistantes à ce changement. 

Parmi les 138 essences d’arbres présentes dans la forêt française métropolitaine, seules 6 essences de feuillus et 4 de résineux composent 82 % des peuplements. Outre la préservation de la biodiversité, l’enjeu est donc bien d’adapter les forêts et de les rendre plus résistantes au changement climatique.

Investir dans la forêt durable

Les forêts sont menacées par les coupes rases, souvent dans le but de replanter des espèces plus rentables ou adaptées à certaines industries. Pourtant, il existe des projets forestiers respectueux de la biodiversité et de l’écosystème. Investir dans une forêt et participer à sa gestion durable permet à la fois de lutter contre le réchauffement climatique et de compenser son empreinte carbone.

75 % de la forêt française est privée. Elle appartient en propre à des particuliers ou est administrée par des fonds dédiés. Ce type d’investissement se démocratise et est désormais plus facilement accessible à toutes les bourses. 

Comment investir dans une forêt en tant que particulier ?

Trois types de placements et moyens d’investir dans une forêt sont accessibles aux particuliers :

  • un achat direct de bois et de forêts en tant que particulier, qui reste un investissement de long terme, à la dimension plutôt affective ; 
  • l’achat de parts dans un groupement foncier forestier (GFF), qui fonctionne comme une Société civile immobilière (SCI) ;
  • ou la souscription à un groupement forestier d’investissement (GFI) qui permet de mutualiser les risques avec d’autres propriétaires, comme dans une SCPI (société civile de placement immobilier).

L’achat de parts de GFI permet de bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 18 % des sommes investies, dans la limite de 5 700 euros pour une personne seule et de 11 400 euros pour un couple. 

C’est une solution pour diversifier ses actifs, sans pour autant en attendre un rendement important. En effet, le cours du bois est fluctuant et la forêt peut être, comme tout espace naturel, frappée par une catastrophe naturelle, un incendie ou une épidémie.

 

CNP Assurances engagé dans la préservation de la biodiversité

Avec plus de 57 000 hectares de forêts, CNP Assurances est la première entreprise propriétaire de forêts en France.

La Société Forestière (filiale à 50% de CNP Assurances) assure une gestion durable de ce patrimoine respectant la biodiversité et anticipant le changement climatique.

A ce titre, elle s’applique à conserver régulièrement des arbres sénescents ou morts qui hébergent une biodiversité très spécifique (plus d’un quart des espèces forestières animales et fongiques). Et depuis 2021, elle interdit la substitution d’un peuplement feuillu par un peuplement exclusivement résineux.

Le renouvellement récent du mandat de gestion de la Société Forestière a permis de définir un plan d’action et des objectifs de préservation de la biodiversité sur les cinq prochaines années au sein d’une charte de gestion durable.

Cette charte prévoit notamment un inventaire de la biodiversité potentielle, avec le souci de l’améliorer à l’aide d’actions comme la conservation de microhabitats, l’aménagement de corridors écologiques, l’arrêt des travaux forestiers durant les périodes de reproduction des espèces les plus sensibles...

D’ici à la fin 2025, CNP Assurances s’est engagé à mesurer la biodiversité de 100% du patrimoine forestier et à réserver 3% de la surface forestière consacrée à des îlots de vieillissement et des zones en évolution naturelle.