Question n°5

Innover, comment ?

Jean-Charles Samuelian

Les personnes qui ont rejoint Alan n’étaient pas là juste pour créer une autre start-up, c’était parce que nous avions une vision à long terme de créer une société qui aurait un impact très fort sur des secteurs extrêmement complexes et où les utilisateurs sont mal servis. Et c’est ça qui fait qu’on se lève le matin, et j’ai une confiance infinie en chacun des membres de l’équipe pour trouver le meilleur chemin – qui est pas forcément celui auquel j’avais pensé - pour résoudre ces problèmes-là. Il y a d’ailleurs pleins d’autres entreprises et start-up avec lesquelles on aime échanger parce qu’on a l’impression de résoudre les mêmes problèmes dans des secteurs différents.

Frédéric Lavenir

C’est ce qui m’a beaucoup frappé chez vous, cette capacité à évoluer. On s’appuie sur une expérience pour changer de direction ou au contraire l’approfondir, avec énormément de capacité d’apprentissage et de réaction, le tout dans des délais très courts. Ce n’est pas naturel dans une grande organisation qui n’aime pas se tromper. Or aujourd’hui, il faut essayer, accepter que ça ne marche pas et qu’il faille changer.

Alizée Lozac’hmeur

Et cela se fait de façon assez scientifique : on essaye telle chose avec telle hypothèse, on mesure et on apprend. Là où je suis assez optimiste, c’est que les nouvelles générations d’entrepreneurs souhaitent intégrer cette dimension très collective, très horizontale et très impactante dans leur business et vont changer les choses par leur objet même, mais aussi par leur organisation.